• Sylvestre Soleil est un artiste dont la carrière est marquée par une quête incessante de nouvelles sonorités et d’expériences musicales.
  
  Né dans le feu des rythmes reggae, il a su, dès 1997, captiver les foules en tant que guitariste du groupe Français-Antillais " Kréyol Syndicat ", partageant la scène avec les légendes du reggae dans les plus grands festivals en France, aux Antilles, aux états-unis et en Jamaïque.
  
  Cependant, c'est en 1998 que sa trajectoire musicale a pris un tournant décisif lorsqu'il a découvert le Didgeridoo, un instrument qui allait devenir sa signature sonore.
  
  Au début de l’année 1998, il se lance en autodidacte dans l'apprentissage du Didgeridoo, un instrument qui le fascine par ses résonances profondes et ancestrales. En mai de la même année, il monte sur scène pour la première fois avec son Didgeridoo lors d'une exposition d'art aborigène dans une MJC de banlieue parisienne. Ce concert marque le début d'une série de performances qui le propulsent rapidement sur le devant de la scène.
  
  Dès la fin de l’année 1998, Sylvestre enchaîne les concerts avec le groupe "Drum’n Didge" à la Péniche "Le Déclic", un lieu parisien réputé pour sa programmation éclectique. Il se produit également au Cabaret Sauvage, au Divan du Monde, et au festival de Didgeridoo de Ruigoord en Hollande.
  
  Sylvestre Soleil ne se contente pas de jouer du Didgeridoo, il le sublime en l’intégrant dans des contextes artistiques variés.
  
  En 1999, il participe à la journée consacrée aux trompes "La Corne d’Abondance" au Studio de Radio-France, démontrant sa capacité à fusionner son instrument avec d'autres sonorités. Il est invité à jouer au festival Didgefest en Italie ainsi qu’au festival Swizzeridoo en Suisse, solidifiant sa réputation internationale.
  
  Cette période est également marquée par sa prestation lors d'un défilé de mode "Lycra" à Lyon, prouvant que son talent transcende les genres artistiques.
  
  Sylvestre Soleil multiplie aussi les collaborations, notamment avec "The Didgeridoo Orchestra", où il partage la scène avec le trompettiste de jazz Alain Brunet et le batteur Manhu Roche qui a collaboré avec le fameux pianiste de jazz Michel Petrucciani, ainsi qu'avec le groupe Hypnotic, le groupe Trio Soleil en Sicile et le groupe Anangu Project en 2024
  
  Le début des années 2000 voit Sylvestre Soleil s'investir profondément dans la promotion du Didgeridoo en France et à l’étranger.
  
  En 2002, Sylvestre Soleil co-fonde le festival de didgeridoo "Le Rêve de l’Aborigène" à Airvault avec Fredy et Dominique Berthonneau, en collaboration avec l'association "Vent du Rêve" de Paris. Cet événement, dont il en devient le président jusqu’en 2013, devient rapidement un incontournable pour les amateurs de Didgeridoo du monde entier.
  
  Sylvestre contribue également à la création du festival "Paris-Didgeridoo" qui a eu lieu au Bataclan en 2012.
  
  Son implication dans ces projets témoigne de sa volonté de partager et de célébrer la culture du Didgeridoo avec un public toujours plus large.
  
  En 2016, il participe au 46e Festival Interceltique de Lorient, où il émerveille le public avec son Didgeridoo, lors de performances en solo au Stade le Moustoir devant plusieurs milliers de personnes ainsi qu’au Pavillon Australien. Il partage également la scène avec Jane Rutter, flûtiste australienne de renommée internationale, et aussi avec le groupe breton Krismenn et Alem.
  
  Depuis 2022, Sylvestre Soleil se produit avec sa femme, Maryna Yurasova Soleil (Mlada), une chanteuse ukrainienne avec qui il fusionne le Didgeridoo et l’Ethno-Jazz Ukrainien, créant ainsi un univers sonore unique et envoûtant.
  
  En 2024, Sylvestre Soleil réalise une première mondiale en devenant le premier joueur de Didgeridoo à se produire dans un opéra, "L’Étoffe Inépuisable du Rêve", composé par Sophie Lacaze. La première de cet opéra a eu lieu au Festival du Printemps des Arts de Monte-Carlo, le 16 mars 2024 est un moment historique, tant pour lui que pour l'histoire du Didgeridoo.
  
  Depuis 1998, Sylvestre Soleil partage son savoir et sa passion pour le Didgeridoo à travers des cours et des stages à des centaines d’élèves, inspirant une nouvelle génération de joueurs. Son dévouement à l’enseignement témoigne de son désir de transmettre cet art ancien et de nourrir la passion chez les autres.

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